Presse

Spectacle LE VOYAGE D'ALICE EN SUISSE


Spectacle Z - LE CHEMIN DE LA LIBERTE

LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ (15-07-23)
Comment devient-on Zorro ? C'est la question à laquelle répond avec beaucoup de finesse cette création de la Cie Ajolotes parlantes. Au centre du plateau, un meuble en bois sur roulettes fait office de cuisine, de bureau ou de bateau, tandis que, suspendus à des fils, un châle, une carte de tarot ou une ceinture se tiennent à portée de main du comédien. Simple et efficace, Z, aura su, de la pointe de son épée, toucher les spectateurs là où ils ne l'attendaient pas.

RFI (27-07-23)
Podcast de l'interview : CLIQUEZ ICI

AVIGNON & MOI (10-07-23)
Ce spectacle nous transporte dans l'histoire fascinante de Diego de la Vega, le véritable homme derrière la légende de Zorro. À travers une performance solo, le comédien nous plonge dans un récit empreint d'injustice, de courage et de résistance. Ce spectacle nous rappelle l'importance de connaitre et de cólébrer les héros méconnus de l'histoire. Une expérience théatrale captivante qui nous laisse avec un désir ardent d'en découvrir davantage.

FRANCE AMÉRIQUE LATINE (08-07-23)
Conflit de classes, injustice sociale constante, pour les indiens primo-descendants comme pour les personnels des riches haciendas, le combat de ce Zorro là, n'est pas différent de celui d'autres figures populaires d'Amérique latine (ou d'ailleurs) luttant pour la justice et la défense des plus vulnérables. Il mérite qu'on lui accorde notre attention!


Spectacle MON REVE EN BIDONVILLE

LA CROIX (15-05-19)
Claire, médecin assistante, plie bagage. La destination du protagoniste interprété par Stéphanie Dussine : Tananarive.
Le but : mettre sur pied un hôpital pour subvenir aux besoins des gens du pays.
La pièce est un hommage à l'échange. Fil conducteur de la narration, la thématique est subtilement renforcée par la mise en scène, le jeu et le décor. Des interludes de chants et danses malgaches séparent les actes. Tour à tour, la sonorité et le rythme ramènent les spectateurs au contexte culturel. Par ailleurs, des phrases en malgache s'entremêlent aux dialogues français. Sans entraver la compréhension du récit, ce choix linguistique souligne les barrières à franchir mais aussi la difficulté de se mettre dans les souliers d'autrui. Plus qu'un voyage aux îles tropiques, « Mon rêve en bidonville » met au jour l'importance de l'empathie, de l'inclusion et du respect.


Spectacle LITTORAL

Spectacle retenu par le jury du Club de la presse du Grand Avignon Vaucluse, composé de professionnels de la presse et de la communication (Sélection de dix pièces « coups de cœur » parmi 300 créations du Festival OFF d'Avignon 2017).
Cette tragédie pleine d'humour évoque la mort, la vie, la jouissance,le rapport au père, le malheur, le passé et le futur… La langue de Mouawad est poétique, crue et drôle. Stéphanie Dussine met en scène ce voyage initiatique, géographique, intime et universel de façon moderne et visuelle. Une belle équipe de comédiens interprète avec talent les multiples rôles de la pièceet lui apporte un souffle vivifiant.

LICRA (20-07-18)
Prendre en main cet immense texte poétique, cru et parfois drôle de Wajdi Mouawad est l'ambition de cette compagnie qui s'attaque « sans peur et sans reproche » à ce défi.
La question de la mort et du passé que l'on traine tout au long de sa vie, le rapport au père en particulier, sont abordés de façon très courageuse par une troupe de jeunes comédiens (e)s que l'on sent très soudée et très engagée dans ce projet.
La mise en scène laisse place à une grande liberté où abstraction et poésie peuvent se libérer, même si l'utilisation de la vidéo (enregistrée ou en direct) demeure toujours un exercice périlleux pour créer une mise en abyme entre théâtre et cinéma dans un texte aussi foisonnant et merveilleux.
Finalement un cri d'amour vers l'autre, au milieu de peuples en guerre n'est pas nous déplaire, au contraire. Allez-y !

L'info tout court (29-07-17)
A mi-chemin entre théâtre et cinéma, Littoral nous fait voyager dans le temps et dans l'espace. Elle fait parler les morts, les vivants et l'imagination. Servie par une très belle distribution, cette pièce est un condensé de poésie et d'humanité.(...)
Un moment fort en émotions. Le texte de Littoral est bouleversant. Et la mise en scène, très visuelle, utilise aussi bien l'espace de la scène que les projections vidéo. Les 8 comédiens interprètent avec talent 27 personnages réunis autour des thèmes de la guerre, l'exil, la mort, notre rapport au passé, et surtout la place du père. On a la larme à l'œil plus d'une fois, jusqu'à la scène finale qui nous étreint avec force.

Passion théâtre (25-07-17)
Une pièce, une œuvre, bouleversante (...) Magnifiquement interprété et mis en scène, on n'en ressort pas indemne et personnellement j'ai mis du temps à la digérer et retrouver la réalité. Une œuvre et un travail remarquable qui sera un de mes souvenirs les plus forts de cet Avignon 2017.

Pianopanier.com (23-07-17)
Le texte intense de Wajdi Mouawad issu de sa quadrilogie (dont le fameux INCENDIES porté au cinéma par Denis Villeneuve) est servi par une mise en scène qui a su révéler toutes les facettes drôles et graves de ce voyage initiatique. Un plongeon les yeux grand ouverts dans un monde où le réel se mêle aux rêves. Une invitation à devenir le complice rieur, inquiet et ému d'un jeune homme qui cherche un lieu pour enterrer son père et garder sa mémoire dans ces "pays de déserts et de soleils", où il n'y a "ni pierre ni statue pour graver les noms des morts". "La mort n'est pas une mince chose, la vie non plus". Voilà une très belle réussite pour une pure création jouée pour ses toutes premières fois à Avignon cette année. Très prometteur. Attention talents !

Le Club de la Presse - Anne Camboulives (21-07-17)
Sourires, chair de poule, larmes aux yeux, j'ai éprouvé tout ça. Cette pièce interprétée par huit comédiens complices qui portent avec fougue la « folie indicible », souligne la force du verbe de Wajdi Mouawad, entre tragique et humour, profondeur et légèreté, poésie et crudité, théâtre et cinéma. La mise en scène inventive de Stéphanie Dussine (qui joue aussi Joséphine), avec peu de moyens mais beaucoup de fantaisie et une utilisation pertinente de la vidéo, permet à ceux qui auraient du mal avec l'imaginaire de plonger quand même. Il est question de guerre, mais si à l'abri qu'on soit de ces horreurs, chacun peut se sentir touché. Car c'est de cœur et d'humanité que parle la pièce, de la place du rêve, du père. Elle dit la colère, l'amour, la mort, la mer, la mère, le sang, le sens, l'espoir… Vite, réservez !

L'envolée culturelle (20-07-17)
La metteuse en scène, Stéphanie Dussine, s'empare de ce texte avec brio et s'entoure de comédiens de talent pour en faire un véritable bijou théâtral.
Du burlesque au surréalisme il n'y a qu'un pas. (...) Dans une langue singulière et puissante, Wajdi Mouawad joue des décalages et crée à même les mots une émotion profonde. Stéphanie Dussine prend le parti de scinder la pièce en deux. Le quatrième mur tombe régulièrement lorsque les scènes sont distanciées par les effets de la technique à vue et l'intrusion d'une équipe de tournage de cinéma s'occupant de la direction des acteurs. Le décalage créé entre le sujet tragique des scènes et la situation génère légèreté et humour. Stéphanie Dussine joue complètement la carte de l'accentuation et du burlesque dans le traitement de cette première partie. (...) La puissance du texte alliée à la performance des comédiens dans une esthétique remarquable font de Littoral une petite perle du Festival Off 2017, à ne surtout pas manquer !

La Provence (07-07-17)
C'est une pièce de pères et d'orphelins, d'exil et de retour aux racines. (...) Cette très belle pièce est défendue avec ardeur et vivacité par huit comédiens de talent. Cette tragédie intemporelle de la guerre et de l'exil ne peut que nous rappeler que tous les jours des frères de ces pères et de ces orphelins s'échouent sur les côtes de l'Europe.

La Revue du spectacle (27-06-17)
Entre Occident et Moyen-Orient… Un voyage initiatique lumineux et qui éclaire sur les béances creusées au ventre de la jeunesse d'aujourd'hui. (...) Et l'on saisit soudain sans aucun filtre, dans la délicate mise en scène de Stéphanie Dussine, l'étendue et la force que cette pièce porte, clame et montre. Car elle puise à part égale dans l'intime, l'actuel éphémère et dans l'antique, l'éternel. (...) Le génial, le savoureux, la poétique de ce spectacle est qu'il est construit sur une véritable floraison de personnalités, d'énergies et de caractères qui nous semblent proches. Ce kaléidoscope de personnages de rêves, de personnages de l'au-delà, de personnages fantasmés, de personnages clonés sur des mythes et de personnages du quotidien réussit à faire chanter sur le plateau un texte qui nous emporte, nous touche, nous émeut et nous fait sentir citoyens.
C'est une gerbe d'intelligence et de sensible avec une simplicité dans le jeu et dans les enjeux qui donne encore plus de valeur au spectacle. Moderne, compréhensible immédiatement, visuelle, la mise en scène de Stéphanie Dussine utilise les projections vidéo pour évoquer ce voyage autant spirituel que géographique. (...)
Maintenant, toujours trop tard, parlons des interprètes de ces multiples rôles. Parlons de l'osmose qui existe entre ces interprètes. Et des différences dans chacun de leurs caractères, de leurs corps qui enrichissent encore le foisonnement humain que cette pièce porte. Un véritable travail, humble, riche, fort se lit dans chaque scène interprétée. Un investissement généreux qui transpire dans toute la pièce. Et c'est aussi cette intégrité dans le jeu de toute cette belle distribution qui rend tout à coup crédible même les folies de l'histoire et apporte l'émotion et l'attente.
C'est nourri, et légèrement heureux que l'on ressort de ce spectacle à la fois exigeant et accessible. Vous passez à Avignon, quel que soit votre âge, allez le voir.


Spectacle ZORBA LE GREC

Vaucluse Matin (08-07-16)
Pari audacieux pour cette troupe suisse que de transposer le magnifique roman de Nikos Kazantzakis, Zorba le Grec, sur les planches avignonaises, surtout après la célèbre adaptation cinématographique de Cocoyannis en 1964 avec Anthony Quinn.
Mais le résultat est à la hauteur. Du monde de Zorba, se dégage la magie de sa philosophie de vie grâce à l'interprétation tout en force et en tendresse de Fabian Ferrari. Le récit des histoires de ce personnage haut en couleur est mis en scène de manière sobre et délicate par Jean Chollet, mais avec une telle sensibilité et un tel amour des personnages qu'on ne peut être que séduit et emballé par l'atmosphère qui imprègne la pièce. C'est une véritable leçon d'amitié, d'amour et de vie que le public reçoit, et qu'il vit intensément dans leurs péripéties et leurs aléas.

La Provence (15-07-16)
Zorba le grec, immortalisé au cinéma par Anthony Quinn, est ici mis en scène de façon à nous faire plonger dans les décors blancs et chauds de la Crête. Une atmosphère particulière se dégage du spectacle et on se prend à rêver de ces rivages éloignés et enchanteurs. Sous la comédie, le drame sourd, et on n'oublie jamais que la Grèce est le pays natal de la tragédie.
Le spectacle est très sympathique, enjoué, plein de l'âme méditerranéenne, où les histoires d'amour et d'amitié brossent un beau portrait de la Crête. Loin du folklore traditionnel, la pièce se clôt sur le moment de bravoure que tout le public espère depuis le début : la danse du sirtaki.


Spectacle LYDIE TIM PAUL ET LES AUTRES

L'Alsace (15-03-15)
Les dialogues sont vivants, documentés, teintés d'humour. Si on y ajoute une mise en scène sobre mais efficace et des comédiens talentueux, pas étonnant qu'ils fassent mouche.

Dernières nouvelles (02-11-14)
Dès les premières répliques trois excellents comédiens ont captivé un nombreux public. Personnellement j'ai bien apprécié cette façon alerte et sensible de traiter d'un sujet aussi fondamental que l'égalité homme-femme, dans cette chrétienté naissante. On ne s'est pas ennuyé une seconde dans ce spectacle d'une heure trente. (...) Le message d'espérance délivré par cette pièce m'a paru finalement terriblement en phase avec l'actualité. A l'heure où, pas très loin de chez nous certains n'hésitent pas à rabaisser les femmes, à les clôturer, le théâtre nous rappelle que l'émancipation féminine fait partie intégrante de la dignité humaine. Il faut la défendre sans concession, en Suisse également. (...) Plus que jamais, dans notre monde tourmenté, c'est bien la femme qui est l'avenir de l'homme!

La côte (11-10-14)
De discussions passionées en coups de gueule musclés et en passant par des éclats de rire somptueux, les trois comédiens représentent une belle ouverture sur le monde.


Spectacle EVA PERON

La Marseillaise (25-07-13)
La pièce de Copi se déroule en huis-clos et pousse à bout les relations d'Evita avec son entourage. C'est donc dans une atmosphère à la fois ettouffante et exubérante que le texte prend vie sur scène. le choix de faire jouer les rôles de femme par des hommes (sauf celui de l'infirmière) permet d'accentuer le grotesque des figures en leur conférant une féminité extrême et excessive. ainsi, en s'éloignant d'abord des personnages, le choix du travestissement nous approche de leur vérité. Il nous conduit également à une réflexion sur l'identité, la comédie sociale, l'oppression dictatoriale, la solitude fodamentale de l'homme. Sur scène la mort est constamment présente, mais aussi la vie nocturne, transgressive, et le luxe débordant où baigne Evita. Dans un jeu généreux et rempli de vitalité, les acteurs de cette Eva Perón réussissent avec brio à représenter cette pièce singulière et puissante qui dit la condition humaine en fusionnant le tragique et un comique tantôt grinçant, tantôt délirant. Un spectacle accompli.

Arte (20-07-13)

La Provence (18-07-13)
Eva Peron ****
Pièce hystérique sur la manipulation, la trahison, la solitude (...) La Compagnie Esbaudie nous présente une version de cette pièce aussi grotesque que touchante, grouillante de vie, agitée de mille soubresauts, de cris, d'invectives, et sous les excès en tous genres, la cruauté, la solitude, et pour finir, la mort d'Evita qui n'est pas sa mort mais son apothéose ou son ultime supercherie. Chacun des personnages est très individualisé et très extraordinaire, de l'impassible Perón à l'hystérique mère d'Evita. Qui était Eva Perón, peu importe. Seule compte désormais sa légende.

La Marseillaise (10-02-13)
Copi conforme à l'Espace Comédia.Sur scène cinq personnages se déchirent en évoquant vendredi soir les derniers jours de la femme du dictateur argentin Perón. (...) L'interprétation est brillante, très professionnelle, porteuse des obsessions personnelles de Copi qui fût aussi un grand de la bande dessinée livrant ici ses fantasmes sur le pouvoir et la corruption.Un spectacle fortement applaudit par une belle salle.

Le Var Matin (09-02-13)
L'œuvre de Copi a défendu la liberté des mœurs et la communauté homosexuelle. Cette fois-ci, il pose un regard poétique, précis et décalé sur l'identité sexuelle, le travesti, la solitude existentielle, l'expression universelle du pouvoir.
Soucieuse d'articuler ses spectacles en lien avec l'actualité, la Compagnie Esbaudie s'est attachée à cette forte thématique. Elle relève avec défi le sens de cette pièce montée d'un humour réaliste et dur. Elle souhaite provoquer la réflexion mais aussi le débat avec le public en fin de représentation. Une comédie jubilatoire, drôle et effroyable à la fois, à voir sans faute.

Le Vaucluse Matin (17-07-12)
L'œuvre adaptée sur scène par Stéphanie Dussine, jeune metteur en scène, est surprenante. (...) Les sons des tangos argentins succèdent au bruit d'une musique techno. Le tout est joué à travers un langage dur et vulgaire qui met le spectateur mal à l'aise. Cependant, le spectacle est bien orchestré et ne tombe absolument pas dans une mise en scène grossière et violente, mais garde toujours le spectateur en haleine. L'œuvre est dérangeante et franchit certaines barrières et nous confronte aux réalités de la vie comme les relations familiales, le pouvoir de l'argent et la rançon du succès. Une pièce intéressante et prenante, qui nous remue et nous bouscule.

La Provence (12-07-12)
Eva Perón ♥♥♥♥
Avec Copi on est toujours sûr d'être bousculé, sûr que le rire sera grinçant, sûr que l'on verra battre le cœur de l'écorché. (...)
La Compagnie Esbaudie réussit ce petit miracle de ne poser que les questions. C'est beau, c'est troublant, c'est vif, c'est palpitant, c'est drôle et c'est tragique. L'ambiguïté se lit jusque dans les personnages. Eva et sa mère sont des rôles travestis, mais si Eva est superbe et porte la robe comme une reine, pas de perruque, juste un léger maquillage, qui est-elle ? Mais aussi qu'est-elle ? Tous les personnages paraissent idéalement campés, enfin bref, bravo !

France Bleu (11-07-12)
Cette pièce nous amène dans les derniers instants de la vie d'Eva Perón, la femme du dictateur argentin Juan Perón, président du pays de 1946 à 1955 (...) Les matières des décors et des costumes sont à l'image de Copi, exubérantes, brillantes, fétichistes, pailletées et excessives. Elles fabriquent des personnages esthétiques, sophistiqués, et tout simplement troublants.
La Compagnie Esbaudie travestit ou transforme tous les caractères, à l'exception de la jeune infirmière, moulée dans une combinaison vinyle tout droit sortie d'un film po rnographique : une sorte de super-femme qu'une super-innocence amène aux pieds de Evita. Dans ces jeux de pouvoirs et de manigances, les comédiens sont précis, les adresses justes, le texte de Copi traverse des corps électriques et élégants. Eva Perón est une proposition, que l'on peut conseiller à tous les excités de textes dramatiques, mais aussi aux curieux et aux esthètes.

Planches a courbes et planches a clous (08-07-12)
C'est au cœur de l'Espace Saint-Martial que la Compagnie Esbaudie nous présente un Copi encore plus déjanté et pétillant que jamais. Toujours dans cet esprit de travestissement, si cher à son cœur, Eva Perón est un huis-clos vibrant par son humour grinçant et exacerbé, qui accompagne Evita, célébrité du peuple argentin, en direction d'une mort qui profitera à beaucoup.


Spectacle LE MOCHE

Arte (21-07-12)
http://www.arte.tv/fr/Avignon---les-videomatons-en-L/3996028,CmC=3996126.html

RCF (11-07-12)
La beauté c'est bien connu est subjective, mais dans le cas de lette, cet ingénieur marié le verdict est unanime il est affreusement hideux. La pièce caricature la société du paraitre, présente dans la sphère privée et sentimentale mais aussi dans la sphère professionnelle. Réel coup de cœur cette pièce dynamique drôle, et grinçante parfois nous interroge sur l'importance donnée au physique aujourd'hui.

La Marseillaise - 21 juillet 2011
La pièce est jouée sur un rythme endiablé, avec beaucoup d'humour, et de cynisme, sur un plateau coupé en deux permettant des changements rapides à vue. (...) Les comédiens tous très jeunes sont excellents, Stéphanie Dussine, metteur en scène, a étudié pendant deux ans au conservatoire d'art dramatique du grand Avignon avant de passer au cours Florent à Paris. Cette jeune metteur en scène a un réel talent, sa mise en scène moderne attire de nombreux spectateurs, la salle étant comble chaque soir. Attention, il faut réserver.

L'hebdo Le Comtadin - 14 juillet 2011
Dans cette pièce à la mise en scène astucieuse, tout est noir, blanc ou rouge, autant de symboles de la cruauté, de l'hypocrisie, de la luxure et autres dérives. On est plongé dans le monde cruel de l'apparence, de la jeunesse à tout prix. Mais la beauté et l'argent font-ils le bonheur des hommes ? Il est aussi question de l'identité et de l'amour narcissique. Un tourbillon cauchemardesque aux saveurs acides, très critique, parfois même dérangeant de la société moderne… On ne s'ennuie pas une seconde !

La revue des spectacles - 26 juillet 2010
De l'importance de l'apparence... et ce n'est pas Narcisse qui, au bout du compte, dira le contraire !
Ni Oscar Wilde, d'ailleurs... Une super idée de départ, développée avec toutes ses conséquences logiques et probables implications : bref, un sujet de pièce en or, dont la mise en scène rigoureuse et inventive de Stéphanie DUSSINE et le jeu impeccable et inspiré des quatre jeunes comédiens qui se partagent les rôles ont su tirer le meilleur afin de nous proposer une heure de pur plaisir..

Lu et vu - 15 juillet 2010
Une pièce intéressante, critiquant sans pitié la société du paraître dans laquelle nous évoluons, la poussant aux extrêmes.

Midi Libre - 16 mai 2010
Le Moche a séduit le public (...) bravo aux comédiens tous très justes dans leur registre.


Spectacle SI CE N'EST TOI

Le vaucluse - 27 juillet 2011
Si ce n'est toi, texte d'Edward Bond paru en 2001 est mis en scène par Stéphanie Dussine, jeune comédienne et metteur en scène Avignonnaise qui propose au public une version particulière de l'œuvre du dramaturge anglais. (…) Le jeu des acteurs mêlé aux bruitages et à des effets de mise en scène bien élaborés plongent le spectateur dans une atmosphère oppressante. Embarqué dans une machine à voyager dans le temps le public évolue alors dans une société futuriste qui pousse à la réflexion sur la condition de l'être humain.

Festi tv - 15 juillet 2011
Si ce n'est toi » ce sont : des patrouilles de sécurité, des machines omniprésentes, un salon à l'ordre pathologique et un couple au sourire robotique, Jams et Sara. Nous sommes en 2077, cette société ultra autoritaire ne se maintient en place que grace à la surveillance constante de ces membres (…) Le texte est haché, saccadé, efficace et traduit parfaitement l'inhumanité de cette société répressive. Il est porté par des comédiens à l'interprétation remarquable et dérangeante dont le spectateur ne sort pas indemne.
http://www.festi.tv/Rencontre-Debat-Theatre-social-engage_v395.html


PRIX 2 ALPES DE LA JEUNE CREATION

Un tout nouveau festival, une toute nouvelle génération Elle a l'air toute douce, mais quand elle parle, elle a tout d'une chef. Elle représente une jeune génération de comédiens, metteurs en scène porteurs de projets, nés avec internet et la crise financière : les « débrouillards ». Une génération que le CnT suit, naturellement, dont il prend le pouls, régulièrement. Elle, c'est Stéphanie Dussine, une toute jeune femme sortie du cours Florent, et créatrice du tout nouveau Festival de théâtre des 2 Alpes. Un festival qui a eu lieu du 5 au 10 mars dans cette station plus encline aux sports d'hiver qu'aux plateaux de théâtre et pourtant si bien équipée d'une salle flambant neuve, l'Amphibia. C'est d'ailleurs ce qui a motivé Stéphanie : « J'ai dit à la Mairie : je voudrais faire vivre cette magnifique salle, et du coup toute la station le temps d'un festival. Et c'est ce qu'elle a fait, notre Stéphanie, en même temps qu'elle réunissait 7 productions, 7 pièces, qu'elle orchestrait leur venue et qu'elle décidait qu'en plus de cela, elle créerait le prix de la jeune création. Le CnT était invité à participer à ce premier jury. (...). Et ils nous ont insufflé ce qui parfois fait défaut à leurs aînés : l'espoir et le « coûte que coûte ». De toute façon, ils ne peuvent pas faire autre chose : leur vie, c'est de jouer.